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== Rédigé par Celebelen == ''[Le texte est rédigé d’une main appliquée, comme si on avait pris le temps de bien former chaque lettre.]'' Nous sommes toujours sans nouvelles d’[[Aloïna]]. Je commence à m’inquiéter : et s’il lui était arrivé quelque chose ? [[Gudrun]] tente de nous rassurer en nous disant qu’il lui arrive fréquemment d’aller et venir ainsi car elle ne tient pas en place. Enfin, nous ne pouvons qu’attendre qu’elle revienne puisque personne ne sait où elle est. En attendant, nous avons vécu une AVENTURE ! Une vraie, avec une mission de sauvetage et des évènements bizarres et mystérieux ! Tout a commencé de manière banale. Slager, qui travaille pour [[Fror]] le forgeron, nous a demandé un coup de main pour porter une commande de chandeliers en argent chez [[Gloïn]] (LE Gloïn, rien que ça !) Nous nous y sommes rendus tous ensemble, Slager, Venn, Grit, Berdault et moi, chacun portant une partie de la commande, mais le jeune nain chargé de l’accueil n’a pas semblé faire grand cas de notre venue. Selon lui, [[Gloïn]] était devenu insupportable depuis quelque temps et lui-même avait décidé de quitter son service après une menace de trop. La commande devant être remise en nmains propres, nous l’avons montée jusque dans la chambre de [[Gloïn]]. Les tentures étaient fermées et il faisait sombre ; [[Gloïn]] était allongé sur son lit, à moitié réveillé et n’ayant visiblement pas dormi depuis un bon moment. Lorsque nous lui avons parlé, il a commencé à s’agiter et à crier des choses au sujet d’un corbeau qui allait venir et annoncer des malheurs au sujet d’une ombre noire et que sais-je encore. Afin d’y voir plus clair, au sens propre du terme, Slager a ouvert les tentures... pour se retrouver face à face avec un corbeau attendant patiemment de l’autre côté de la fenêtre. Un bref débat sur le bien-fondé d’ouvrir la fenêtre plus tard, nous l’avons ouverte et le corbeau a volé jusqu’au lit pour se mettre à crier « Gloïn ! Gloïn ! ». Car ce n’était pas un corbeau normal ! C’était un corbeau élevé par les nains pour transmettre les messages, et celui-ci parlait. (J’aimerais bien en avoir un comme ça mais il paraît qu’ils ne parlent que le langage nain, dommage) C’est d’ailleurs ce qu’il a fait avec [[Gloïn]], lui transmettant un message en nain (qu’aucun d’entre nous n’a compris bien évidemment). Le message a semblé apaiser ce dernier mais aussi l’inquiéter, et il est parti discuter en privé avec Slager dans le bureau. Lorsque nous les avons rejoints un peu plus tard, il nous a expliqué que son frère [[Oïn]] et son ami [[Balin]] avaient été envoyés en mission par le roi [[Daïn]] porter une missive au Roi des Aigles mais qu’ils avaient disparu dans les Longs Marais au sud du Long Lac, où son corbeau a perdu leur trace. Depuis, il faisait de mauvais rêves chaque fois qu’il s’endormait : son frère était emporté dans l’eau et se noyait sans qu’il puisse le sauver. Slager voulait partir tout de suite à leur recherche mais je n’étais pas d’accord : nous devions attendre [[Aloïna]] car si jamais elle revenait pendant notre absence et ne nous trouvait pas ? Nous avons promis à [[Gloïn]] de revenir deux heures plus tard avec notre décision et nous sommes retournés à l’auberge, où nous avons trouvé le jeune nain de l’accueil qui s’appelle [[Sim]]. Après l’avoir convaincu de retourner auprès de [[Gloïn]], nous avons discuté pour savoir s’il fallait aller chercher les nains ou pas. Je n’étais pas très enthousiaste pour y aller mais je ne voulais pas laisser mes nouveaux compagnons affronter le danger tous seuls. Le hobbit, en particulier, me semble trop, comment dire... nonchalant et ignorant des rigueurs du monde pour être laissé sans surveillance. Non pas que je connaisse grand-chose du monde en dehors de ma vallée ! Mais il est évident qu’il n’a pas reçu mon entraînement aux armes ni à la survie. D’ailleurs, il ne pense qu’à manger. Bref, j’ai laissé à [[Gudrun]] un message pour expliquer à [[Aloïna]] où nous étions partis, et je me suis rendue chez l’herboriste où je travaille pour faire provision d’herbes utiles pour le voyage et demander un congé. Nous nous sommes retrouvés chez [[Gloïn]] pour l’informer que nous irions sauver son frère et son ami. Il était si soulagé ! Il nous a donné une lettre de change pour obtenir un bateau et m’a confié une lettre en nain destinée à son frère. Avec la lettre de change, nous avons pu prendre possession d’une solide barque à huit places avec une tête de cygne. Berdault s’est placé à l’arrière pour barrer et le reste d’entre nous a ramé vigoureusement pour descendre le lac. Nous avons progressé à bonne allure, à tel point que nous sommes arrivés en haut des chutes du bout du lac au coucher du soleil. Là, nous avons accosté près d’un village et nous étions bien décidés à poursuivre notre voyage durant la nuit, mais le « capitaine faisant fonction » (un individu de style militaire à l’esprit tracassier et étriqué) a refusé de faire appel aux employés chargés d’amener les bateaux de haut en bas et de bas en haut pour descendre le nôtre le long de l’escalier de Girion, tout comme il a refusé que nous le descendions nous-même. Nous avons réussi à obtenir de lui le renseignement comme quoi les nains étaient passés par ici trois jours plus tôt, ce qui a ravivé notre motivation à reprendre notre voyage le plus tôt possible. Après l’avoir à la fois impressionné avec la lettre de [[Gloïn]] et soudoyé en payant double taxe de passage, il a accepté de laisser les employés descendre notre embarcation jusqu’à la rivière. Sachant que nous pourrions repartir dès le lever du soleil au lieu de devoir attendre le bon vouloir de l’ennuyeux gradé, nous avons pris un peu de repos en établissant des tours de garde. Le lendemain, nous sommes entrés dans les marais. L’ambiance y était déprimante, entre l’odeur nauséabonde de la putréfaction, les hordes de moustiques qui nous attaquaient et ce petit vent sifflant en permanence qui nous agaçait les oreilles. Mes compagnons ramaient allègrement mais moi, j’apercevais de temps à autre des ombres qui filaient le long des berges et parfois nous dépassaient. J’aurais bien encoché une flèche en prévision mais allez donc ramer tout en maintenant un arc tendu ! Encore un moment, et ces ombres se sont révélées être des Elfes de la Forêt Noire qui nous ont tendu un genre d’embuscade au détour d’un coude de la rivière. La situation aurait été fort cocasse si nous n’étions pas sous la menace de leurs arcs, car ils voulaient qu’on leur rende « le bébé elfe » ! Ils parlaient de notre camarade Venn, qui s’est empressé de leur crier qu’il n’était pas notre prisonnier et les a rejoints sur la rive. J’ignore ce qu’il leur a dit ensuite mais ils ont cessé de nous menacer et ont même accepté de partager notre repas, y contribuant en apportant du gibier fraîchement chassé. Ils le regardaient bizarrement avec comme une lueur de chagrin dans l’œil, mais en dehors de ça ils se sont montrés fort cordiaux et ont accepté de nous guider jusqu’au dernier campement des nains, qu’ils avaient vu passer quelques jours plus tôt. Après leur départ et pendant que nous explorions les alentours du campement, nous nous sommes fait attaquer par des lianes étrangleuses qui auraient étouffé notre hobbit si je n’avais pas été là pour le libérer d’un coup d’épée. Le campement inachevé des nains se trouvant hors de portée des lianes, nous avons décidé d’y passer la nuit. En furetant à proximité, Grit est tombé sur des plants de « bouton royal », une jolie fleur jaune qui a la réputation de porter chance à qui la porte. Nous en avons pris chacun une car nous aurions besoin de toute la chance disponible pour retrouver les nains, puis nous sommes allés dormir. J’ai été réveillée bien trop tôt par Venn qui a vu une lueur au loin, derrière les joncs, pendant son tour de garde et avait décidé de l’étudier de plus près. Rien n’aurait pu convaincre Slager de quitter sa couche mais Venn, Berdault, Grit et moi avons décidé d’aller voir de quoi il s’agissait. Comme nous nous en approchions, nous pouvions distinguer des lucioles rassemblées au-dessus d’une mare. Je n’avais pas très envie de patauger dans l’eau croupie du marais et je suis donc restée sur la rive qui contournait l’amas de joncs, mais Grit s’est précipité droit dans l’eau – et droit sur un énorme troll qui a jailli de la mare, son énorme massue prête à frapper. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait, il a frappé Grit qui a été sérieusement sonné. J’ai vivement dégainé mon épée et lui ai assené un coup puissant qui l’a blessé. Tout s’est enchaîné très rapidement : chacun a saisi son arme et nous avons frappé tant et tant que le mastodonte s’est écroulé dans la mare, inconscient. En guise de revanche pour le premier coup porté, Grit a arraché une dent de la bouche du troll (je me demande d’ailleurs ce qu’il compte en faire) et nous sommes retournés dormir. Au matin, nous avons trouvé une barque pour deux personnes au fond percé mais des nains, toujours aucune trace. Autour de la barque se trouvait une grande quantité d’ossements mais aucun n’appartenait aux nains, c’étaient des os d’animaux et un grand fémur, trop grand pour venir d’une jambe naine. Cela faisait beaucoup d’os quand-même et l’ambiance du marais commençait sérieusement à affecter notre moral. Venn a grimpé dans un arbre pour mieux voir les environs et a repéré des ruines au loin, dans un étang, autour desquelles somnolaient un grand nombre de corneilles. Du coup, Slager et Grit ont retrouvé la trace des nains qui comme par hasard filait en direction des ruines ! En nous approchant, nous avons pu distinguer une grande arche de marbre à demi effondrée, avec une porte en bois. Après cela, mes souvenirs sont assez confus. Je me souviens seulement d’un doux son lointain, comme une cloche, suivi de bruits horribles autour de moi. Je voulais fuir le vacarme et m’approcher du joli son de la cloche mais quelque chose me retenait. Ma tête me tournait, mes jambes semblaient molles, mais je voulais avancer coûte que coûte. C’est une chanson qui m’a réveillée : quelqu’un chantait parmi mes compagnons et j’ai constaté à ma grande surprise que j’étais à moitié immergée dans l’étang ; la chose qui me retenait était Venn, qui m’avait saisie à bras le corps pour m’empêcher d’aller plus loin. Berdault faisait pareil avec Grit (enfin, avec ses jambes) qui semblait tout aussi surpris que moi de se retrouver là. Mais personne n’avait retenu Slager qui a disparu dans les profondeurs de l’étang. Fort heureusement, il ne s’était pas noyé : il y avait un boyau au fond qui menait à une sorte de grotte qui empestait l’humidité et la charogne, comme nous l’avons découvert en plongeant pour le rejoindre. Au fond de la grotte (qui ressemblait plutôt à une ancienne construction) il y avait un portail par lequel est apparue une créature visqueuse, à la peau en décomposition. Quelques tirs de flèches eurent vite fait de lui régler son compte, et nous avons emprunté le portail pour arriver dans une salle plus grande. Six portiques en forme d’ogive perçaient les murs, trois à gauche et trois à droite. Au fond de la salle, en haut, un puits de lumière d’où pendait une longue corde laissait entrer un peu de clarté. Je suis bien contente qu’aucun de mes compagnons n’ait eu l’idée de tirer sur la corde « pour voir ce que cela faisait » ! Sans doute sont-ce les os entassés au pied du puits de lumière qui les ont dissuadés. Du premier portique à notre droite partait un couloir sombre et étroit, dont les murs s’ouvraient sur des cellules. Hélas le couloir était habité par d’autres créatures visqueuses qui ont attaqué Grit, le premier à s’être engagé dans le couloir. Le lieu était si étroit que nous n’avons pas pu l’aider et avons dû assister, impuissants, à son combat et sa victoire contre deux créatures. Quelle chance que celles- ci ne sont pas très résistantes ! La même mésaventure est arrivée à Slager, parti explorer un autre couloir. Car trois autres portiques menaient à des couloirs identiques, tandis que le dernier à droite menait à des escaliers ouvragés et le premier à gauche, à une grotte qu’un étrange pressentiment m’enjoignait de ne pas explorer. En dépit de mes avertissements répétés, car cette grotte me faisait réellement froid dans le dos, Venn et Slager ont décidé d’y entrer, tandis que je suis restée avec les autres dans la salle principale. J’ai appris par la suite qu’une porte close barrait le fond de la grotte, derrière laquelle se faisaient entendre beaucoup, beaucoup de clapotis humides. Nul doute que ce son a découragé les deux insensés puisqu’ils ont fait demi-tour et nous ont rejoints. Pendant que nous discutions de la conduite à tenir, six créatures sont sorties de divers couloirs et nous ont attaqués, mais nous en sommes rapidement venus à bout. Nous nous sommes dirigés vers le dernier couloir de droite, celui qui menait aux escaliers ouvragés. En haut des escaliers, une porte verrouillée était couverte de marques de griffes et devinez qui se trouvait derrière la porte ? Nos nains disparus ! Ils avaient l’air vraiment mal en point mais ont accepté de nous suivre à la surface via le boyau inondé. En passant, nous avons coupé la corde pour éviter que quelqu’un fasse encore sonner la maudite cloche. Dans leur campement, ils ont récupéré un coffre bien dissimulé qui contenait le message pour le Roi des Aigles – comment avons-nous pu passer à côté de ce coffre sans le voir ?! – et j’ai utilisé mes herbes pour soigner l’un d’entre eux. Grit a eu moins de succès avec l’autre et il a fallu attendre le lendemain pour que ses soins fassent effet. Nous avons emprunté le même chemin que pour venir mais en sens inverse, et à Esgaroth un attroupement nous attendait : chacun voulait voir de ses propres yeux les héros nains et leurs sauveurs ! Je dois avouer que cela faisait une drôle d’impression de marcher à leur côté comme si nous faisions partie d’une des légendes que l’on raconte à leur sujet. J’étais embarrassée d’être ainsi le centre de l’attention. Les nains étaient heureux de rentrer mais certainement moins que [[Gloïn]] lorsqu’il les a aperçus ! Il était si heureux qu’il nous a offert à chacun une grande quantité d’or en récompense pour avoir sauvé ses amis. Slager a donné une partie de sa récompense aux orphelins d’Esgaroth, les autres ont tout gardé pour eux. Moi, je me demande ce que je vais faire avec tout cet or. Peut-être pourrais-je m’acheter une nouvelle épée ? On verra. Je suis certaine qu’[[Aloïna]] reviendra bientôt et me conseillera sur les achats les plus utiles. ''[Note dans la marge : « Se renseigner sur oiseaux messagers. Possible de dresser un corbeau à parler le commun ? Apprendre le nain ? ]''
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