Voir la source de Whpnj yarl esprit leste

<h4> [[warhammer|Warhammer]] >  [[whpnj|Personnages non joués]] > Yarl Esprit Leste</h4>\\

----
\\
<h2>Yarl Esprit Leste</h2>\\
<br/>\\
<p>Humain. Edémone. Novice. Apparemment le dernier de son clan.</p>\\
<div class="quote">\\

<p class="bold">Mon enfance</p>\\

Je suis né à Klem d'une mère humaine assez pauvre mais qui a néanmoins su me faire prodiguer un minimum d'éducation. J'ai longtemps proposé mes services comme scribe pour les gens les plus démunis.\\

<p class="bold">Mes passe-temps</p>\\

Ëtre scribe est une tâche qui laisse beaucoup de temps libre... J'avais donc pas mal d'occupations parallèles. J'étais secrétaire de l'Amicale des Anciens. Je gérais leur petite trésorerie et j'organisais leurs réunions mensuelles. J'étais aussi fondateur de l'association pour l'aide aux victime d'amputation. Vous ne pouvez pas savoir combien ces gens sont démunis. Perdre un membre est la pire des choses qui puissent arriver à Klem...\\
Je passais aussi beaucoup de temps dans l'hospice du quartier. J'allais lire des histoires aux malades et j'accompagnais ceux qui vivaient leurs derniers moments... C'était très dur... Mais tellement gratifiant... Lorsque j'avais le temps, j'aidais à la distribution des repas distribués gratuitement par l'administration impériale pour les plus démunis...\\

<p class="bold">La rencontre avec Ilmariel</p>\\

Un jour, j'ai fait la connaissance d'Ilmariel, un Elfe de haute naissance qui m'a proposé d'apprendre l'Eltharin, la langue de mes ancêtres, qu'à ma grande honte je ne connaissais pas.\\

L'apprentissage s'est très bien déroulé et Ilmariel m'a proposé de devenir son secrétaire particulier. J'ai hésité, car cela signifiait que je devrais quitter ma mère, Hilde, et abandonner mes quelques responsabilités mais j'ai finalement accepté.\\

<p class="bold">Ilmariel</p>\\

Comme vous vous en doutez, Ilmariel était un Edemone et c'était même quelqu'un d'assez haut placé dans leur hiérarchie. Mais lorsqu'il m'a choisi pour être son successeur, il a été chassé du conseil des Edémones. En effet, j'étais le premier sang-mêlé à être ainsi choisi pour suivre la voie des Edémones. Personnellement, je me serais bien passé de toute cette agitation mais Ilmariel était extrêmement persuasif.... Et j'ai accepté cet apprentissage. Il faut aussi avouer que j'étais un peu curieux et aussi, pardonnez-moi cette insolence, fier d'avoir été choisi et d'être le premier sang-mêlé... Haaaa... Comme cette fierté a été battue en brèche depuis...\\

<p class="bold">La disparition des Edémones</p>\\

Je ne sais pas vraiment comment cela s'est produit. Ilmariel n'en savait pas plus que moi... Il a envisagé plusieurs hypothèses. Une trahison, un affrontement qui a mal tourné, un extraordinaire coup de chance des Dragonniers, un nouveau chef Dragonnier, plus malin, comme celui dont on avait entendu parler et qui aurait réussi, le temps d'un assaut, à unifier les Dragonniers Rorques, de loin les plus dangereux... Un jour, ils a eu la certitude qu'ils étaient sur nos traces... Il m'a obligé à fuir et est parti vers son destin. Je sais seulement, à entendre la haine dans les propos des Dragonniers qui m'ont emprisonné que sa mort leur a été extrêmement douloureuse et que plus d'un de leurs plus grands combattants a été tué par sa magie elfique... J'ai d'ailleurs subi de nombreuses séances de torture "en l'honneur" de ces morts.\\

<p class="bold">Mon apprentissage</p>\\

Mon apprentissage a été des plus bizarres... Pas de cours de magie, pas de cours sur l'histoire des Edémones... Plus je passais de temps avec Ilmariel et moins j'en savais sur cette curieuse organisation et sur ses buts. Tout au plus m'a-t-il dit qu'il s'agissait de sauver le monde de l'ère des Dragons... J'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'une boutade mais il n'en était rien... Il parlait sérieusement... Mais lui extorquer une réponse était quasiment une tâche impossible...\\

Je vais vous livrer quelques épisodes de mon apprentissage en espérant que vous pourrez m'aider à comprendre ce que mon maître aujourd'hui disparu pour toujours voulait dire...\\

<p class="bold">L'orphelinat de [[mi_-_parcours|Mi-Parcours]]</p>\\

[[mi_-_parcours|Mi-Parcours]] est une petite bourgade située au croisement entre nulle part et ailleurs. Un bled complètement perdu dont même les cartographes ont oublié l'existence...\\
Nous y sommes restés plusieurs semaines. De nombreux adultes étaient morts d'une épidémie de gangrène... Oui, vous m'avez bien entendu... Une épidémie de gangrène. Les gens pourrissaient véritablement. Mon maître a réussi à découvrir que les vaches élevées dans le coin étaient porteuses de la maladie. Il a fallut toutes les abattre... Mais beaucoup d'adultes étaient morts déjà et je me suis occupés des nombreux orphelins le temps que la machine klemite impériale ne s'occupe d'eux.\\
C'était un boulot très dur et en même temps très valorisant. Un jour que mon maître m'a félicité de mon travail; je n'ai pu m'empêcher de faire remarquer que j'avais l'impression de perdre mon temps, que je ferais mieux d'apprendre la magie. Et, en souriant, il m'a dit : Mais tu fais de la magie... Regarde les sourires des enfants dont tu t'occupes... En quelques semaines, tu leur a permis de se rebâtir et ce sont des vies entières que tu as sauvées... N'est-ce pas la seule magie utile ? N'a-t-elle pas permis de sauver leur monde ? Médite là-dessus...\\

<p class="bold">L'oeuf de pierre</p>\\

C'était dans une forêt... Un endroit divin. Une cascade penchait sa chevelure mouvante sur son corps de galets ronds... Un gros galet recouvert par la mousse trônait au centre de la cascade. Mon maître le regarda longuement puis me dit : tu vois ce gros galet ? C'est un œuf de Pierre... C'est de lui et de ses semblables que sortiront les Dragons...\\
Que devons-nous faire d'après toi ? Ma réponse fusa : le détruire ! Il sourit tristement et me dit : C'est ce que nous faisons depuis si longtemps... Et à chaque fois il faut recommencer car il y a toujours quelques Dragons qui enfantent le monde... Qui enfantent le Monde ? Oui, c'est cela...\\
Alors non, nous ne le détruirons pas... Nous ne ferions que reproduire le même motif. Et c'est l'heure d'innover et de changer la trame... Viens partons, laissons-le rêver sous sa cascade... Nous sommes partis, nous nous sommes perdus si bien que je soupçonne mon maître de l'avoir fait sciemment pour que jamais je ne puisse en révéler la localisation...\\

<p class="bold">La mort de Hilde</p>\\

Un jour, un fonctionnaire, qui m'avait longtemps cherché m'a annoncé que ma mère était morte... Conformément à mes voeux et aux siens, les maigres biens en sa possession avaient été cédés à l'entreprise charitative qui s'occupait des victime d'amputation.\\
J'étais très triste. Mais mon maître ne l'était pas lui. Il m'a dit : Ne pleure pas... Aujourd'hui, tu as été libéré et je remercie ta mère de cela ! Un jour, si tu dois partir, tu pourras le faire sans devoir regarder par-dessus ton épaule... Je te le dis, en vérité, tu as été libéré...\\

<p class="bold">Minouche</p>\\

Après la mort de ma mère et au cours d'une de nos nombreuses et longues haltes dans un petit village de province, je fus séduit par une bien troublante paysanne. Dans chaque village que nous traversions, mon maître me demandait toujours, d'un air malicieux, quelle filles me plaisaient le plus. Et, comme exercice, il me demandait de les observer quelques temps et de me faire ensuite un résumé complet de leurs qualités et défauts... C'était parfois très gênant car nombre de ces filles s'apercevaient que je m'intéressait à elles et je dus de nombreuses fois empêcher que cela n'aille plus loin. Mon maître, quand il me voyait m'empêtrer et rougir lors d'une conversation avec une belle, restait imperturbable. Plus d'une fois, il me sauva la mise alors que je commençais à manquer d'arguments et coupait court à la situation en annoncant notre départ immédiat...\\
Un jour donc, je rencontrai Minouche et, comme je l'ai déjà dit, j'étais très désemparé suite à la mort de ma mère si bien que je recherchai désespérément du réconfort auprès de cette fille. Maître, j'ai trouvé la perle rare, lui déclarai-je ! Vraiment ? Oui, lui dis-je... La relation dura quelques temps. Hélas, la tristesse m'avait obscurci le jugement et pour troublante qu'elle était, cette fille n'avait pas que des qualités... Je dus changer mon rapport à mon maître qui me parut déçu. Il partit sur le champs voir son père et s'arrangea avec lui. Je ne sais pas ce qu'il lui a dit mais après, le père interdisit à sa fille de me revoir sans pour autant paraître m'en vouloir le moins du monde... Peu de temps après nous sommes partis. Quand j'ai demandé à mon maître si je l'avais déçu, il m'a simplement dit que non, que ce n'était tout simplement pas la bonne.\\

<p class="bold">Les Dragonniers</p>\\

Un jour, nous parlâmes des Dragonniers... Juste avant nous avions rencontré des Edémones qui avaient tenté de persuader mon maître de la futilité de son approche qu'ils ne comprenaient d'ailleurs pas puisqu'il refusait de l'expliquer... Ils avaient longuement parlé (les émissaires, pas mon maître qui préférait écouter) des Dragonniers. Ce jour-là j'en appris énormément sur leurs méfaits... Puis les émissaires avaient fini par être à court de paroles et mon maître leur avait répondu : C'est tout ? Vous êtes venus de si loin, avez parlé si longtemps pour ne finalement rien m'apprendre de nouveau ? Vous me traitez de futiles mais n'est-ce pas votre démarche qui est futile ? Les émissaires, piqués au vif par ces paroles cinglantes, étaient repartis fort mécontents.\\
Adonc après, nous avons parlé des Dragonniers... Maître, pourquoi ne pas unir nos efforts à ceux des autres Edémones pour lutter contre les Dragonniers ?\\
Ce fut la seule fois que je le vis se fâcher...\\
Toi aussi ? Tu ne comprends donc pas que nous ne sommes en rien différents de ceux que l'on combat ? La haine et la soif de pouvoir les motive. Mais est-ce pour cette raison que nous les combattons ? Nos motifs sont-ils plus nobles ? En utilisant les mêmes armes qu'eux, épée et magie, dans des affrontements sanglants, n'empruntons-nous pas les mêmes voies ? Quand nous fendons les Oeufs de Pierre, n'est-ce pas le coeur chargé de haine qu'on exécute le geste ? En réalité, je te le dis, nous marchons sur la même voie qu'eux, nous utilisons les mêmes moyens qu'eux. Nous tuons leurs chefs, nous abattons leurs guerriers, nous détruisons leurs sources de richesse, nous abattons les prétendants draconiques... Pourtant s'il y a bien des innocents dans cette lutte, ce sont eux ! Qui périssent assassinés pour des crimes qu'ils n'ont pas encore commis. Et les Edémones, comme les Dragonniers sont souvent obligés d'éliminer totalement les témoins de leurs actes... Alors ne me parle plus jamais de la noblesse de notre cause et de la perversité de la leur...\\
Et, de fait, nous n'en avons plus jamais parlé...\\

<p class="bold">Une halte, un oeuf</p>\\

Au hasard d'une de nos haltes, je découvris, un Oeuf de Pierre. Il était sur la place du village, dissimulé sous une estrade de bois massif servant de plancher de bois pour la place du marché ! Tout de suite, j'allai trouver mon maître qui ne sembla pas le moins du monde ému. Il m'enjoint simplement de rester discret, que cet oeuf était peut-être déjà surveillé par d'autres... Des autres qui nous tueraient volontiers s'ils nous soupçonnaient d'en vouloir à leur oeuf... Et il me demanda qu'à l'avenir je ne cherche plus les oeufs car, en cherchant bien, je finirais par toujours en trouver un dans les endroits où nous nous arrêtions... J'ai évidemment obéi...\\

\\
<p class="bold">La quête impériale</p>\\

Un jour que nous nous baladions, j'interrogeai mon maître sur le sens de ces voyages incessants.\\
Les yeux brillants, il me demanda si cela me déplaisait... Non, lui dis-je, j'aime énormément ces voyages. J'aime rencontrer des gens et me lier avec eux mais néanmoins, je m'interroge. Pourquoi devons-nous sans cesse aller voir ailleurs ? Pourquoi faisons-nous cela ? Car si j'ai bien compris, je suis le seul apprenti édémone qui parcourt ainsi les routes de l'Empire...\\
Et bien m'a répondu mon maître, nous cherchons ton Impératrice...\\
Mon impératrice ? Maître est-ce encore une de vos nombreuses métaphores ? Et, il me répondit, n'est pas la plus noble des quêtes que celle de rechercher l'âme-soeur ?\\
Mais j'avoue qu'aujourd'hui encore, je m'interroge sur ce qu'il voulait me dire...\\

</div>